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Parce qu'elles sont les mieux placées pour en parler

Voici des extraits de témoignages d'Endogirls.

Pour les lire dans leur intégralité, cliquez sur les bulles.
(Pour la version Mobile, rendez-vous à la rubrique
"Témoignages"

Florine Dubech

 

« La période de mes règles est la période que je déteste le plus dans le mois. J’envie les femmes dont les douleurs passent avec un simple médicament. C’est toujours le même calvaire : je suis pliée en deux, je vomis, je ne dors pas la nuit, je perds beaucoup de sang, j’ai des bouffées de chaleur, mal au dos, vomissements, malaises et d’autres douleurs, mes jambes ne me tiennent même plus, en clair mon mal est maître de mon corps.  »

Samantha Henry

 

« Au début [de mon traitement, l’endométriose] semble se tenir un peu à distance, mais elle est assez tenace et s’immisce petit à petit. Elle est maintenant omniprésente. Elle est plus vicieuse. Et elle s’est affirmée, a pris de l’assurance. La douleur est chronique, moins importante, mais quotidienne, insidieuse, vient et repart, donne des coups de poignard, pas longtemps, juste assez pour me plier. Elle m’isole, la fatigue et les douleurs tendent à ce que je désire être seule, souvent, très souvent. Mais tenter de l’éloigner a un prix. Un prix qui se calcule en kilos entre autres, 6 kilos c’est peu comparé à certaines, mais trop pour moi. J’en ai marre, je ne contrôle plus rien. Je suis à son service : c’est elle qui décide et moi je n’en peux plus. »

Lise Rabeson

 

« Les premières années [après le diagnostic], j’ai pu contrôler la douleurs mais je me suis heurtée à de nouveaux problèmes : l’incompréhension de certains membres de ma famille ainsi que d’autres personnes au sujet de ma maladie, le déni de la maladie de la part de mon père et de mon conjoint, les crises à répétition, la fatigue, les changements d’humeur, les arrêts maladie, l’incapacité d’aller travailler, la dépression, le mal-être aussi bien physique que mental, une souffrance intérieure qui ne nous quitte jamais, l’impression d’être toujours seule face à ce combat trop lourd à porter. Je me suis vue sombrer et je pensais que jamais plus je n’aurais une vie normale. »  

Sonia Lachaume

 

«[ …] Le diagnostic est tombé : endométriose. Je ne connaissais pas du tout, jamais entendu parler. J’ai subi des examens, des traitements, la pilule, mais les douleurs augmentent malgré les médicaments (Acupan, Ixprim, morphine...) et je suis en arrêt maladie constamment.

J’ai ensuite consulté, à Aix en Provence, un chirurgien gynécologue spécialiste de la maladie. Là, il me dit que c'est l'adénomyose (endométriose interne) et que mon utérus en est rempli y compris mes trompes. Je décide de me faire enlever l'utérus, j’en avais assez de souffrir […]. L'opération a eu lien en novembre 2014 : 14 ans après mes premières douleurs !

Au mois de janvier 2015, les douleurs reviennent.  C'est reparti pour les examens, les traitements, la douleur, les arrêts maladie. Je n'en peux plus, je me décompose. »

Louise

 

« Pendant toutes ces années, la seule chose à m'avoir un tant soit peu soulagée de la douleur, c'était la bouillotte. Je la gardais sur mon ventre pendant trois jours en continu chaque mois. Mais l'usage excessif de cette chaleur bienfaisante a finalement eu raison de moi, une partie de mon derme sous la peau a brûlée. La bouillotte m'est donc totalement interdite aujourd'hui, évidemment. Mais dès que je prends un bain trop chaud, les cicatrices réapparaissent. C'est anecdotique, mais cela me donne le sentiment d'avoir été marquée au fer par mon endométriose. » 

Maeva Winchesters

 

« Le plus choquant dans mon histoire, c'est qu'aucun des " spécialistes" n'a jugé bon de prendre cette maladie au sérieux. Avant ce traitement, [la ménopause artificielle], on aurait pu me proposer beaucoup d'autres choses. La méconnaissance de l'endométriose fait que beaucoup de femmes subissent des traitements qu'elles ne devraient pas avoir, qui ne sont pas en accord avec la douleur qu'elles ressentent.» 

Elisa Rieutort

 

"On ne peut pas expliquer aux gens qui ne le vivent pas, on ne peut pas décrire les douleurs, on ne peut pas dire pourquoi on vomit alors que l'on a juste nos règles, on ne peut pas expliquer pourquoi on se tord en deux alors que nos règles sont finies, pourquoi on saigne 3 fois dans le mois..." 

The Science & 

Mathematics University

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